Détatouage laser
Détatouage laser aux Sables-d'Olonne
Le tatouage désigne l’action d’introduire un pigment dans le derme, couche intermédiaire de la peau, ou dans l’hypoderme, couche profonde, dans le but de laisser une trace visible et indélébile.
Ce caractère définitif des tatouages, quelle que soit leur beauté, peut susciter un sentiment de lassitude ou occasionner une gêne dans la vie socio-professionnelle. À ce jour, un patient tatoué sur trois consulte pour envisager d’enlever un tatouage grâce à la technique de détatouage laser.
Pour ce type de traitement médical, le Centre Laser Esthétique Médical Sablais du Dr Mounier aux Sables-d’Olonne dispose d’un laser picoseconde. Il s’agit du laser PicoPlus™ de chez Lutronic.
Informations utiles
- Indications : Effacer un tatouage noir ou de couleur sur tout type de peau sans risque de l’endommager
- Technique : Le PicoPlus™ dispose de quatre longueurs d’onde (532 nm KTP, 595 nm, 660 nm et 1064 nm Nd:YAG) et de différentes pièces à main pour traiter les pigments noirs ou colorés
- Résultats : Les séances permettent un éclaircissement progressif du tatouage. La peau retrouve progressivement son aspect naturel, sans cicatrice visible lorsque le protocole est bien respecté. L’effacement complet dépend de la densité, de la couleur et de la profondeur du pigment
- Traitement : En moyenne, il faut compter une dizaine de séances pour un tatouage amateur et 15 à 20 séances pour un tatouage professionnel, espacées de 2 mois minimum. La durée totale du protocole peut s’étendre sur près de 2 ans pour un effacement complet
- Entretien : Aucune séance d’entretien n’est nécessaire une fois le tatouage retiré. Cependant, une bonne protection solaire et une hydratation régulière de la peau contribuent à maintenir un aspect homogène et sain de la zone traitée.
- Éviction sociale : À évaluer avec le praticien lors de la première consultation préalable au soin
Cette génération de laser possède un temps d’impulsion mille fois plus court que la génération précédente des lasers Q-Switched, dont le temps d’impulsion est de l’ordre de la nanoseconde.
En passant d’un effet « photomécanique » à un effet « photoacoustique », la pulvérisation du fragment obtenu est beaucoup plus fine, permettant ainsi sa défragmentation en microparticules encore plus fines, facilitant son élimination par l’organisme.
Cette dernière génération de laser PicoPlus™ garantit une plus grande efficacité, un traitement laser plus confortable et une réduction du nombre de séances, d’environ 30 % pour le détatouage.
Le principe du détatouage au laser
Le laser picoseconde produit un effet photoacoustique qui « pulvérise » les pigments d’encre noirs ou colorés. L’énergie lumineuse est très puissante et libérée sur un temps d’impulsion extrêmement bref, d’un douzième de seconde.
L’encre de tatouage étant injectée plus ou moins profondément dans la peau (parfois jusqu’à l’hypoderme, la couche la plus profonde), cette action permet de fragmenter efficacement les pigments, quelle que soit leur profondeur.
Ces microparticules ainsi créées sont ensuite éliminées progressivement par le système immunitaire, principalement par les cellules macrophages (sorte de « petites poubelles » de l’organisme) qui transportent et digèrent les débris. Cela conduit à un éclaircissement progressif du tatouage, qui toutefois ne s’éclaircit pas de manière homogène. En effet, le pigment, de couleur plus ou moins dense et plus ou moins inséré profondément dans la peau, va progressivement remonter vers l’épiderme pour être à son tour éliminé.
Cette défragmentation du pigment provoquée par l’onde de choc de l’impulsion laser crée de véritables « plans de clivage » entre les couches superficielles (épiderme) et moyenne (derme) de la peau. En conséquence, il est primordial de laisser un intervalle de temps long entre deux séances, deux mois minimums, afin que la cicatrisation de la peau et la digestion du pigment par l’organisme s’effectuent dans de bonnes conditions, permettant ainsi une cicatrisation complète de la peau.
Ceci explique que le détatouage laser soit long. En effet, il faut en moyenne deux ans pour retirer un tatouage.
Il faut donc se montrer patient et motivé.
Avant la séance de détatouage laser
Le détatouage au laser est douloureux. Une crème anesthésiante (crème Emla) est donc à apposer en couche épaisse sur le tatouage 1 heure 30 à 2 heures avant la séance, avec protection par un film alimentaire.
Comment se déroule une séance de détatouage laser ?
Durant la séance, les yeux sont obligatoirement protégés par la mise en place de lunettes adaptées ou de coques protectrices métalliques lorsque l’on travaille sur le visage.
La pièce à main laser est déplacée sur l’ensemble du tatouage. Une sensation de claquement d’élastique peut être ressentie lors du tir laser.
Immédiatement après le tir, l’impact laser entraîne un blanchiment « duveteux », ainsi qu’une rougeur autour du tatouage. De petits saignements sont possibles et sans gravité.
Au terme de la séance, une crème apaisante et cicatrisante est appliquée sur la zone détatouée, puis un pansement occlusif est mis en place.
La séance de détatouage laser dure en moyenne entre 10 et 30 minutes, selon la taille du tatouage.
Quelles sont les suites d’un détatouage au laser ?
Un léger gonflement de la zone traitée peut apparaître et se résorber dans les premiers jours après la séance.
Tout contact prolongé avec l’eau le jour de la séance (piscine, sauna, hammam) doit être évité le temps de la cicatrisation précoce, environ une semaine.
La formation progressive de croûtes, parfois de cloques, est habituellement observée. Elles disparaissent dans les 8 à 10 jours qui suivent la séance. Des pansements gras ou des crèmes cicatrisantes seront maintenus jusqu’à leur chute. Il ne faut pas les arracher.
Pour accompagner cette phase cicatricielle, des séances de LED peuvent être proposées.
Pendant cette période cicatricielle, il faut éviter toute exposition solaire jusqu’à disparition complète des rougeurs. Des risques d’hyperpigmentation transitoire post-inflammatoire peuvent survenir, surtout si la protection solaire après la séance n’est pas rigoureuse.
Vous pouvez également ressentir des sensations de démangeaisons, symptômes classiques accompagnant d’ailleurs tout phénomène cicatriciel.
On observe ensuite une décoloration progressive du tatouage.
La durée du traitement
Le détatouage laser est un processus long, car il s’agit d’un traitement progressif qui respecte le rythme naturel de régénération de la peau et d’élimination des pigments par l’organisme.
La durée totale varie selon plusieurs éléments propres à chaque tatouage.
Elle dépend de très nombreux paramètres :
La densité du pigment inséré :
Plus elle est importante, plus le nombre de séances sera élevé.
La profondeur du pigment :
Lors du tatouage, l’inclusion de pigments dans la peau peut être irrégulière et atteindre parfois les couches profondes de la peau (derme profond, hypoderme). C’est le cas, par exemple, du tatouage amateur, fait à main levée, ou des tatouages traumatiques.
La nature du pigment :
Encre de Chine ou charbon de bois plutôt utilisé pour les tatouages amateurs ou rituels ; pigments organiques et minéraux (fer, brome, aluminium, etc.) de structure complexe utilisés pour le tatouage professionnel. Certaines couleurs sont des recompositions et des associations de pigments, ce qui entraîne alors des risques de virage et de réaction chimique (réaction d’oxydation). On adapte alors le type de longueur d’onde à utiliser pour accompagner ces phases de virage transitoire, parfois long.
La taille des particules de pigment :
L’utilisation de particules de grande taille permet au tatouage de persister dans le temps et de conserver sa couleur initiale. De ce fait, des particules de taille élevée augmentent le nombre de séances nécessaires au détatouage.
La couleur du pigment :
Le bleu turquoise, le bleu roi, le vert clair et le jaune sont des couleurs dont l’effacement ne peut être actuellement que partiel.
La qualité de la peau.
La localisation du tatouage :
Cheville, pieds, poignets, les détatouages sont plus longs sur ces localisations.
De nombreux paramètres vont inévitablement augmenter le nombre de séances, qu’il est pour ces différentes raisons impossibles à déterminer avec précision. C’est avec l’ensemble de ces éléments réunis et l’expérience du médecin réalisant l’acte que l’on peut avoir une approche approximative du nombre de séances. Parfois, des spécificités sont également à prendre en compte selon le type de tatouage.
En conséquence, il faut compter environ une dizaine de séances pour un tatouage amateur, et au moins 15 à 20 séances pour un tatouage professionnel.
Les séances sont espacées de deux mois, temps minimum nécessaire entre chaque séance afin de limiter le risque de séquelles cicatricielles, et en particulier le risque de « fantôme hypochromatique » du tatouage. On entend par là la perte de couleur du tatouage, sans empêcher une prise progressive de relief. Si ces modifications de peau ont tendance à apparaître, il faut davantage espacer les séances.
Il est important de noter que l’ensemble du traitement peut s’étendre sur deux ans ou plus.
Enfin, une fois le tatouage retiré, les traces de scarifications du tatou sont possiblement mises en évidence. Il ne s’agit pas là d’une complication du laser, mais de la conséquence des aiguilles utilisées lors du tatouage : il faut s’attendre à ce qu’elles restent.
Les différents types de tatouage influent sur la durée
Le tatouage amateur
S’il est superficiel et peu dense, il s’efface en général rapidement, en 2 à 5 séances. Cependant, un tatouage fait à main levée peut entraîner une répartition plus hasardeuse de l’encre dans la peau, qui peut ainsi se retrouver dans la couche profonde, au-delà de la portée du tir laser.
Cela peut conduire à la persistance d’une ombre résiduelle, que l’on pourra retravailler ultérieurement en espaçant davantage les séances.
Le tatouage professionnel
S’il est réalisé avec des pigments de couleur noire, le nombre de séances nécessaires est en moyenne de 10 au minimum.
Les tatouages de couleur posent quant à eux problème du fait de la multiplicité des pigments utilisés, de leur nature et de leur densité.
Le tatouage ethnique
S’ils sont réalisés à base de pigments organiques (charbon de bois, noir de fumée), 2 à 4 séances seront nécessaires. L’effacement est plus long lorsque le pigment utilisé est à base de khôl.
Le tatouage cosmétique
En présence de tatouages de couleur chair, marron ou hâlé, le traitement par laser peut entraîner un noircissement immédiat et transitoire avant son effacement.
Le tatouage traumatique
Résultant de l’inclusion plus ou moins profonde dans la peau de fragments de goudron ou de terre, la nature du pigment n’est pas réellement identifiable. De ce fait, le laser reste une solution sûre, mais pour laquelle il faut être prudent et patient.
En général, tout se déroule sans problème. Le nombre de séances est là encore difficile à déterminer, et le résultat d’une séance conditionne souvent la suivante.
Le cas d’une perfusion de fer : il s’agit d’un tatouage accidentel, provoqué par la diffusion du pigment de fer dans la peau. Les résultats du détatouage laser sont bons, mais, là encore, le nombre de séances est impossible à déterminer avec précision.
Les complications possibles du détatouage laser
Cicatrices
Risque de cicatrices hypertrophiques par soulèvement de l’épiderme, lié au fait que la peau soit saturée en encre. Cette complication peut également survenir si le détatouage laser est trop rapide et que les séances ne sont pas suffisamment espacées.
En cherchant à aller trop vite, on risque de provoquer un soulèvement de la peau traitée qui prend alors le relief du motif du tatouage, tandis que l’encre s’efface : on parle alors de « tatouage fantôme hypochromatique ».
Des aspects cicatriciels peuvent aussi être dus à l’arrachage intempestif des cloques ou des croûtes pouvant survenir en post-laser.
Hyperpigmentations ou hypopigmentations : ces phénomènes de décoloration de la peau sont le plus souvent réversibles avec le temps.
Virage du pigment
Les pigments blancs, chairs et roses peuvent virer au noir, surtout dans les tatouages cosmétiques à cause de la composition de l’encre utilisée. Ce phénomène est transitoire, mais peut persister plusieurs mois. La reprise des séances laser doit alors être prudente. La contre-indication de la reprise des séances de laser est rare mais peut se voir proposer.
Réaction pseudo-lymphomateuse
L’aspect clinique est celui d’un placard inflammatoire qui démange, dû à la composition du pigment en cause. Cet effet de « tatouage rouge » est parfois déclenché par une réaction au soleil après la séance.
Syndrome des loges
Après la séance de détatouage, l’œdème réactionnel peut être très important et entraîner un phénomène de resserrement de la peau et de compression, nécessitant parfois une prise en charge chirurgicale urgente.
Pour prévenir ce risque, les tatouages circonférentiels sont toujours traités en deux temps.
Réactions allergiques
Phénomène très rare rapporté dans la littérature médicale. Il s’agit le plus souvent d’allergies de contact : ces réactions restent bénignes. Elles sont liées à des réactions allergiques à des composants de l’encre qui peuvent se révéler lors du processus d’élimination (eczéma en post-laser immédiat). Cela ne contre-indique pas les séances, mais peut nécessiter un traitement par corticoïdes pendant quelques jours.
Des cas très rares d’urticaire géante ont été rapportés. Dans ce cas, un traitement antihistaminique et corticoïdes est mis en place au cas par cas.
Les contre-indications au détatouage laser
Les séances de détatouage laser ne sont pas réalisées :
- sur une peau bronzée,
- en cas de grossesse ou d’allaitement,
- en cas d’hémophilie,
- en présence d’une maladie cutanée sur la zone à détatouer,
- ou lors d’un traitement photosensibilisant en cours.
Les tatouages traumatiques par inclusion de poudre d’arme à feu sont formellement contre-indiqués à cause du risque de micro-explosion lors de l’impact laser.
L'essentiel chez clem's
Technologie médicale
Matériel innovant et pertinent au service de vos besoins.
Expertise médicale
20 ans d’expérience et réactualisation perpétuelle des connaissances.
Traitement personnalisé
Ecoute et confiance mutuelle pour une prise en charge adaptée et sur mesure.
Questions fréquentes sur
Qui peut pratiquer le détatouage laser ?
Les lasers de détatouage sont des lasers de classe IV, nécessitant obligatoirement une formation et une pratique médicale. Le traitement est exclusivement réalisé par le Dr Mounier, avec un laser de dernière génération.
Au bout de combien de temps peut-on effacer un tatouage après sa réalisation ?
Il faut attendre au moins trois mois après avoir fait un tatouage pour pouvoir le retirer au laser. Ce temps d’attente est nécessaire afin de laisser la peau cicatriser.
Le détatouage des sourcils est-il possible ?
Oui, le maquillage permanent des sourcils peut être retiré grâce au détatouage laser et fait l’objet d’une prise en charge spécifique.
Le Dr Isabelle Mounier
Société Française de Phlébologie
France Médecine Esthétique
Contacter le Dr Isabelle Mounier
Vous avez une question ?
Envoyez-nous un message en remplissant ce formulaire
